HARTON, Marius

HARTON Marius

1954
Saint-André-de-Kamouraska
Bas-Saint-Laurent

Monsieur Marius Harton est né à Padoue dans la Vallée de la Matapédia en Gaspésie. Après des études en photo au GEGEP de Matane, il s’oriente à l’Université Laval à Québec où il obtient un baccalauréat en communications graphiques.

La photo est sans contredit l’un de ses passe-temps favori. Il sait immortaliser sur pellicule, ses voyages, les paysages et tout ce que son œil de faucon lui fait découvrir. C’est ainsi que lors de son expérience comme coopérant international il a su croquer sur le vif des moments et paysages mémorables.

Ce troubadour chantant sait bien égailler la vie de sa compagne, Manon Côté, avec laquelle il partage depuis 20 ans des projets communs. Après leur coopération en 1994, le couple démarre un commerce à St André de Kamouraska sous le vocable de : La Boucanerie. Marius, fort de ses expériences antérieures, se fait boucanier, un métier traditionnel en voie de disparition. Il fera la transformation du poisson, selon les techniques artisanales traditionnelles. C’est dans ce petit restaurant d’allure familiale au décor maritime, que le couple et les enfants recevront certains dignitaires à la recherche de bonne chair et de crustacés.

L’hiver est long à la campagne et pour passer son temps, il se mettra à gosser des bois d’épave ramassés sur le bord du littoral. Il utilisera beaucoup de matériaux de récupération dans la création de ses oeuvres. Il donnera une autre vie à ce bois de flotte en les transformant tantôt en bateaux, tantôt en oiseaux du rivage. Tout aura goût de salin et lui rappellera ses longues marches automnales sur les rivages.

Visage buriné par l’air salin des mers d’été, habile de ses mains, homme au regard vif et doux, son côté artistique ne le trahit jamais. Il sait aussi bien accorder sa guitare au coin du feu qu’enligner ses colombages dans la rénovation de sa maison bicentenaire ou encore bûcher son bois sur sa terre à Padoue.

Marius Harton, comme bien d’autres artisans, développera sa passion de sculpteur gosseur pour passer le temps. Tout discrètement, il écoulera son « stock » dans le « back store » attenant à son fumoir. Cette passion, il la communiquera à sa conjointe Manon, écrivaine, laquelle mettra sa touche féminine et la couleur aux pièces gossées de son Marius.

Chaque pièce est unique et signée Marius Harton. Elles sont souvent huilées pour les canards, mais toujours peintes pour les bateaux. Il y inscrit l’année mais non la date.

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